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Epigraphe d'une oeuvre condamnée
21 août 2006

Histoire de godasse.

Un jour,tu trouves une belle paire de chaussures, elles te plaisaient depuis longtemps et tu les as enfin aux pieds. Tes chaussures,comme tu les aimes beaucoup, tu les mets tout le temps, et à force elles s'usent. A la fin, tu as beau t'être converse3j234pnkattacher à elles, il faut se rendre à l'évidence et les mettre à la poubelle.

Mais il faut bien marcher, aller de l'avant, tu cherches une nouvelle paire de pompes, mais tu te dis  que de toutes manières, elles ne remplaceront pas ta paire préférée.

Alors tu te résignes à essayer plusieurs paires, elles sont trop grandes, trop petites, parfois elles sont à ta taille, mais elles ne vont pas avec le reste de ta garde robe.

Lorsque tu tombes sur une paire qui a l'air potable, tu marches un peu avec, mais très vite, elles te font mal aux pieds. Alors tu les enlèves vite, de peur de te faire des ampoules.

Notre vie se résume à trouver des paires de chaussures. On espère même des fois que les lacets tiendront jusqu'à la fin de nos vies.

En ce qui me concerne, je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied.

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Commentaires
Z
L'avantage des chaussures que tu as mis en photo, là (maisnousneciteronspasdemarque), c'est que tu peux racheter toujours les mêmes (couleur, taille) si tant est que la première paire t'allait. <br /> On a ainsi l'impression de ne jamais changer de chaussures. <br /> Et l'on ne se rend même pas compte que par contre tout le reste -y compris soi- change.
Epigraphe d'une oeuvre condamnée
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