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Epigraphe d'une oeuvre condamnée
14 septembre 2007

II LLOOVVEE SSPPAAIINN !!!

 

Le ciel est un peu nuageux. Mon esprit aussi est un peu embrouillé. En me présentant au guichet de l’hôtel, on P1230002m’informe dans un français très approximatif que notre chambre ne sera prête qu’à partir de 13h. Nous déposons donc nos bagages et nous dirigeons vers la plage. La mer ! Ca fait des années que je ne l’avais pas vu. Oui bon, ok, c’est un peu cliché d’aimer la mer, mais j’aime la mer. Les vagues, l’écume, l’immensité qui se confond avec le ciel. La mer partout et à perte de vue. On ne peut pas lutter contre la force de la nature et c’est ça que j’aime. Un élément incontrôlable par l’homme : la mer. Elle allait devenir mon amie pendant toute la semaine.

 

Nous nous sommes installés dans la chambre 4004. quattro – tzéro-tzéro-quattro. Four-ziro-ziro-four. Il a fallu le dire à l’accueil du restaurant deux fois par jour quand on nous demandait : nouméro dé l’abitatzione ? (QUOI ????) Là bas l’espagnol m’exaspérait parce que je ne comprenait rien, avec leur accent catalan (genre) et surtout leur débit de paroles. Ici, l’espagnol me manque, parce que c’est une jolie langue et que je m’étais habituée à dire : Hola, Gracias, De Nada. Dire Gracias a un espagnol te fait te sentir toi aussi un peu espagnol. Surtout si les P1250021espagnols sont comme tous ceux que j’ai rencontré. Des gens très agréables, très polis, qui te font toujours de très grands sourires.

 

L’après-midi de mon arrivée j’ai rencontré les 3 autres amis de mon séjour : le transat – la piscine – la sangria.

 

Cette journée s’est finie aussi étrangement qu’elle avait débutée. Vers 21 heures, nous nous rendons dans le bar Habana, un endroit classieux genre piano bar. L’animation de la soirée est offerte par un chanteur pianiste guitariste du nom de Neil James, qui avait une bonne tête de vainqueur sur les affiches. Et là le plus grand moment de solitude de l’humanité s’est produit. Nous nous asseyons à une table et nous rendons spectatrices d’un espèce de jeu apéritif en anglais, dans lequel ledit Neil James baragouine des numéros jusqu’à ce qu’une des personnes assises aux tables voisines lève la main pour dire que « yes, ils avaient la réponse ». On a rien compris au jeu, c’était totalement bizarre et glauque d’autant qu’il n’y avait pas un bruit dans la salle excepté le fameux Neil James qui clamait : « twenty two ? twenty three ? twenty four ? ». Presque digne de Lynch cette soirée ! Au final, on a décidé de se rentrer tôt quand il a commencé à faire son petit show à base de synthétiseur boîte à rythme complètemP1260053ent nul et sans intérêt.

 

Mais j’ai omis un petit détail. Au Habana Bar, nous avions commandé deux grandes Tequila Sunrise pour fêter notre arrivée. Je ne sais pas si c’est le triple sec ou la tequila, mais un de ses deux alcools a complètement refusé de participer à la petite fiesta organisée dans mon estomac.

Ainsi, j’ai terminé la journée la tête au dessus des chiottes 3 étoiles du Taurus Park de Pineda de Mar, à vomir mon voyage et peut être aussi, tout ce qui restait de mes angoisses françaises. La chambre d’hôtel a enfin daigné arrêter de tourner, et je me suis endormie.

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Commentaires
S
Prochaine étape, le chiotte 4 étoiles...?
Epigraphe d'une oeuvre condamnée
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