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Epigraphe d'une oeuvre condamnée
7 février 2008

Indicible

P1060041Je suis en train de me dire que pour une fois je sais ce que je veux.
Certes, je suis ivre mais cette fois-ci j'ai la conviction que ma vie va changer. Tout ce qu'il y a derrière moi, ce sont des erreurs monumentales, des conflits et des crises de larmes, parce que je ne savais pas faire de choix. Pour une fois le calcul est simple. J'y vais à l'instinct, sans me poser un milliers de question, juste parce que je sens que je vais m'en sortir, que c'est en plantant mon regard dans tes yeux que les miens vont sécher. C'est pas poétique ces conneries, il n'y a rien de plus sincère. Savoir que ça va être simple, calme, doux, paisible. J'avais envie d'être en paix avec les autres et surtout avec moi-même. J'y suis presque arrivée. J'espère que j'y suis presque arrivée.
Je vais ensuite me diriger jusqu'à cette extrémité, où l'herbe rejoint la terre, au fond la bas. Je vais me pencher en avant, et il ne se passera rien.
Mais à l'issue de cette journée, il s'est passé tant de choses formidables, que je m'en serais voulue d'avoir cet arrière-goût de vomi dans la bouche.
Je t'aime à en pleurer, à en avoir mal au ventre, à être parano et de toutes mes forces. Essaie de te scotcher ce post-it dans le crâne. S'il te plaît.

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Commentaires
M
Je préfère l'accrocher sur le coeur, si tu veux bien.<br /> <br /> Pardon.
Epigraphe d'une oeuvre condamnée
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