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Epigraphe d'une oeuvre condamnée
8 juillet 2007

2ème essai.

Aïeuh. Ca fait mal. Et ça brûle à l'intérieur. Et il y a des larmes qui coulent partout. Et ma tête va exploser sous le poids de celles que mes yeux n'ont pas encore versés. Il est 18h15, samedi 7/7/7 et je suis en boule sur mon lit, sans un bruit, déversant le flot de ce que je contiens tous les jours. Je sais que tout est de ma faute, et que ses émotions me perdront. Cette douleur sourde qui enfle et se déchire dans chacun de mes sanglots pour retomber en petits bouts et paralyser mon corps. Et là, je sais que c'est foutu. Que l'espoir qui me pousse au quotidien n'est qu'un mirage. Dans ses moments là, je suis comme Meredith : je sais nager, mais pendant un court instant, je décide d'abandonner, de lacher prise et puis je coule. Je suis au fond du trou, tout au fond, il me suffirait simplement de prendre l'impulsion sur mes deux pieds pour remonter, mais je manque d'oxygène et de discernement pour sortir la tête de l'eau. J'ai l'impression de ne pas avoir la force de continuer et d'aller de l'avant. Pendant ses crises. Je suis épuisée de vivre ma vie. Peut être que certains doivent la vivre et d'autres non ? Peut être qu'ils y a des gens qui ne sont pas fait pour vivre leur vie... Alors je noie mon chagrin dans l'alcool et l'alcool me rend aveugle sourde et amnésique. On est seuls face à ses démons, on choisit de les empoigner ou de se faire marcher dessus. On est J & Stoneheart. L'un et l'autre, les deux côtés de la pièce de monnaie. Je n'aime pas tomber sur pile et perdre la face. Alors maintenant je pleure seule. Ca n'a jamais été un spectacle, mais j'ai enfin compris qu'il ne fallait pas inonder l'épaule de son voisin. Il faut serrer les dents et attendre les jours meilleurs. Et la fermer, crever avec tes maux mais surtout sans un mot. S'il y a une chose égoïste, c'est de partager ses larmes. Et tant pis si je suis seule, désespérement seule, que ça me bouffe et que ça me paralyse. Dans la vie, c'est chacun sa merde... Oui STONEHEART c'est chacun sa merde.

Je ne sais pas où j'ai bien pu foutre l'espoir ? Vous ne l'auriez pas vu par hasard ?

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Commentaires
M
Je crois que quelqu'un te l'as piqué un jour, il l'a balancé loin devant, de toutes ses forces. T'as du le cherché pendant un bon moment, tu t'en es approchée, puis tu t'en es éloignée. Mais t'as fini par trouver la direction. Je suis sûr que t'es plus très loin. Un dernier petit effort? Ou tu décides peut-être de couler?<br /> <br /> Je pense que ça serait dommage que tu coules. Après tu vas devenir toute bleue comme Mérédith. Et gâcher un si joli visage en avalant plusieurs litres de flotte, je trouve ça assez crétin, et tu n'aimes pas ça, la crétinerie ??<br /> <br /> Mais bon au cas où, j'espère être là avec un filet de pêche ou le mec qui a joué dans le grand bleu. Parce que question nage, je suis pas doué.
Epigraphe d'une oeuvre condamnée
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